Le ministère a présenté une carte, basée sur différentes données (Météo France, surveillance des nappes phréatiques par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières -BRGM-, débits fluviaux, barrages gérés par EDF, etc.) qui classe 53 départements, principalement dans la moitié est et le centre du pays, en risque de sécheresse entre mai et septembre.
Cette démarche a pour objectif d’anticiper "les départements où on risque de ne pas avoir assez d’eau pour tous les usages afin de (leur) permettre de mieux se préparer et de renforcer la coordination, notamment en réfléchissant à un niveau interdépartemental", a indiqué Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à la Transition écologique.
Le ministère escompte une remontée plus rapide des problèmes, permettant de "mieux coordonner tous les acteurs et prendre plus vite les décisions pour que le partage de l’eau se fasse dans les meilleures conditions possibles" en cas de pénuries, avec priorité donnée à l’alimentation en eau potable, a-t-elle souligné.