Les dernières décennies ont été marquées par une accélération des phénomènes climatiques extrêmes. En France, les épisodes de sécheresse de l’été 2022 ont eu de lourdes conséquences sur l’agriculture, mais aussi sur les populations. À l’échelle internationale, les séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie ont été d’une gravité sans précédent, causant la mort de près de 60 000 personnes.
Aujourd’hui, l’heure est à l’action, mais à l’anticipation : pour la deuxième partie de 2023, et avec l’été qui approche dans l'hémisphère Nord, il est essentiel de connaître les futures prévisions saisonnières. C’est grâce à cette anticipation qu’il sera possible de prévoir les aléas climatiques, et ainsi de préparer les populations et les collectivités.
Comment sont calculées les prévisions saisonnières ?
Chaque année, l’Observatoire permanent des catastrophes naturelles analyse et élabore des prévisions saisonnières en fonction des différents aléas climatiques déjà constatés, des paramètres météorologiques et des simulations informatiques.
Ces prévisions sont ensuite classées selon trois types de scénarios :
● proche : les prévisions sont relativement semblables aux normales de saison, qu’il s’agisse de températures ou de phénomènes saisonniers.
● en dessous de la moyenne : les prévisions sont en dessous de ce qui avait été prédit par les prévisions saisonnières : les températures peuvent être plus froides, ou les aléas climatiques de moindre ampleur.
● au-dessus de la moyenne : les phénomènes climatiques, les températures et les aléas naturels sont au-dessus de la moyenne, ou de plus grande ampleur que ce qui avait été anticipé par les prévisions élaborées.
Néanmoins, malgré de nombreuses recherches et une analyse des phénomènes climatiques, les prévisions saisonnières sont à analyser avec prudence. En outre, le climat reste imprévisible, et les prévisions en termes de températures sont soumises à la circulation de l'atmosphère au-dessus des océans, qui est particulièrement changeante.
Quelles sont les tendances pour la deuxième partie de 2023 ?
En Europe, des périodes de canicule sont à prévoir. En effet, l'Observatoire permanent des catastrophes naturelles a prédit des hautes pressions, qui apporteront un temps sec et chaud sur le continent européen. Vers la Scandinavie, on s'attend plutôt à un temps relativement pluvieux et frais durant tout l’été.
Dans le monde entier, les températures seront toujours au-dessus des normales de saison : en Amérique du Nord et particulièrement au Canada, des aléas climatiques extrêmes comme des feux de forêts sont malheureusement à prévoir. Cette argumentation de la température menace aussi d' autres zones autour du globe : notamment en Inde et au Moyen-Orient, région qui a déjà connu des températures avoisinant les 50°C à l’ombre l’année dernière.
Enfin, l’Observatoire permanent prévoit également un niveau anormal de précipitations au Brésil, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient : cela pourrait occasionner des inondations et crues spectaculaires comme le Pakistan a pu connaître en septembre 2022, ou encore des glissements de terrain.
Comment peuvent se préparer les collectivités ?
En France, les collectivités peuvent consulter dès maintenant les prévisions saisonnières de l’Observatoire des catastrophes naturelles pour se renseigner sur les risques de leur territoire. Vous pouvez également consulter notre article pour connaître toutes les dispositions que peuvent appliquer les collectivités pour se préparer dès maintenant et protéger leurs populations.
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